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journal d'une angoissée
3 mars 2010

Tu sais de quoi je rêve, là ? Je rêve d'une

Tu sais de quoi je rêve, là ?

 

Je rêve d'une matinée dans le bassin d'Arcachon. On part vers 9 heures ou 10 heures, pas plus tard. On vient de prendre le petit-déjeuner au soleil et on est probablement au début du mois de juillet. Il fait bon, vraiment bon. Le ciel est d'un bleu de vacances et le soleil se sent seul, pas de nuages !

Et là, branle-bat de combat. On rassemble dans les sacs tout ce qu'il faut pour passer quelques heures de pur délice : déjà, les grandes serviettes de plage en éponge, tu sais, celles qui sont un peu élimées parce qu'on ne les a pas remplacées depuis l'an 40. A la fin de la journée, elles sentiront la crème solaire et il y aura sûrement plein de miettes de gâteau et de grains de sables qui vont en tomber. Ensuite, la crème solaire, bien sûr. On n'aura probablement pas fini le tube à la fin des vacances mais bon ! Ah, et puis une bouteille d'eau, des mots fléchés, des gâteaux secs...Je crois que c'est bon, on peut y aller.

 

Les tongs, la casquette, et on est partis. Clap-clap, Clap-clap...le bruit des tongs pendant qu'on avance. On passe devant le bar-tabac de l'avenue, indétrônable depuis 50 ans au moins. Toujours les mêmes piliers de comptoir. On est sûr de trouver le canard du jour et des mots fléchés en suffisance. C'est bon de savoir que des choses ne changent pas.

Ouf, ça grimpe. Il faut traverser la forêt pour atteindre la plage. Enfin, je dis la forêt mais c'est juste un bout de forêt. Des pins, des pins, et encore des pins. Quelques chênes, pour faire bonne mesure. De la bruyère, aussi. Le sol est sec et les aiguilles craquent sous les pieds. Cette bonne odeur de résine de pin chauffée par le soleil matinal, c'est unique.

 

Clap-clap, clap-clap. On passe devant la piscine, et bientôt...s'étale devant nous le bassin d'Arcachon. Que c'est beau, toutes ces couleurs ! Quand c'est marée basse, c'est encore mieux. On dirait que le bassin s'éveille, lui aussi. C'est calme et pourtant, ça grouille de monde. De pêcheurs, d'ostréiculteurs, quelques jet-skis au bourdonnement entêtant et beaucoup de familles. Quelques cris d'enfants emportés par un coup de vent. Parfois quelque clameur qui vient d'un club pour enfant (façon club Mickey).

Ah, après avoir jeté un oeil au tableau noir où les MNS inscrivent les horaires des marées chaque jour, c'est l'heure de choisir une place. Le matin, c'est bien, toute la plage est à nous. On se met loin de tout le monde, de préférence.

Le pur bonheur d'étaler sa serviette et de s'abandonner à la molle torpeur de fin de matinée. La peau chauffe au soleil, les cheveux sont doucement balayés par la brise marine...Quelques grains de sablent tentent une incursion sur la serviette...bientôt repoussés d'un revers de main.

 

Je rêve de vacances au bord de la mer, quoi. Me dorer la pilule. Me chauffer la couenne.

 

On y va ? 

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Commentaires
H
J'adore ce texte! :O<br /> Tu fais des descriptions tellement belles, on s'y croirait! Je sentais limite le parfum de la crème solaire! :D
journal d'une angoissée
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